Depuis cinq ans, je traîne mon enregistreur dans mon sac à dos. J’en suis tellement proche que je lui ai même donné un petit nom. J’appuie sur REC à chaque occasion, je collectionne la matière, je la classe, je la travaille. C’est simple : pour moi, le monde pourrait se vivre les yeux fermés. Ce que j’aime par dessus tout, c’est aller à la rencontre des gens et de leurs univers. Discuter, comprendre, observer, et enfin, enregistrer. Mais pas comme une pilleuse de territoires. Les rencontres sont au coeur de ce qui motive mes actions. Je prends le temps de prendre le temps.

Et puis, quand ce n’est pas les gens que j’enregistre, vous pouvez me retrouver au coeur d’une forêt ou d'une rue particulière : je collectionne aussi les sons d’ambiances. C’est ce qu’on appelle le fieldrecording.

La problématique de créer un podcast en 2020, c’est celle de devoir choisir un thème et de le développer sur plusieurs épisodes. 

Dans “Itinéraire d’une collectionneuse de sons”, je m’affranchis de cette contrainte : retrouvez des sujets à chaque fois différents et des épisodes d’une durée variable. Un seul mot d’ordre : la curiosité. Fermez les yeux, lâchez tout, je vous emmène dans un espace sonore, à chaque occasion renouvelé.

Musique originale du générique et jingle : “My heart play on the Lake”, de l’album “Cold Ubiquity” de Denis Morin, éditée par le label "Là Haut dans l’Océan"

> https://lahautdanslocean.bandcamp.com/album/cold-ubiquity<