Bonjour et bienvenue sur le podcast des Indépreneuses ! 

Je te retrouve avec grand plaisir pour ce nouvel épisode ! 

Aujourd'hui, je voulais aborder la thématique de l'erreur et de sa gestion.

Dans l'entrepreneuriat, on se concentre davantage sur la réussite et on ne voit pratiquement que les entrepreneurs qui ont réussi. On ne sait pas combien ont échoué. 

C'est ce qu'on appelle le biais du survivant. Ce biais induit le fait qu'on entend plus souvent parler des réussites que des ratés, sans que les conditions et le contexte soient expliqué; il est donc d'autant plus difficile de relativiser ses réussites comme ses échecs !

Pourtant, tous les entrepreneurs te le diront, ils ont tous fait des erreurs et ont eux aussi rencontré des échecs ! 

Bizarrement, peu de personnes t'en parle. La société veut aussi que la réussite soit mise davantage en avant, elle est largement soutenu et félicité. 

Donc finalement, on t'apprend à reussir. 

Mais on ne t'apprend pas à gérer l'erreur ou l'échec ! Alors qu'il est communément admis que l'erreur est humaine ! 

Dans ce podcast, je redéfinis ce qu'est vraiment l'échec.

Je te dis également pourquoi je pense qu'il est très important de parler de cette thématique de l'erreur et de sa gestion : plus vite on est prêt à accepter que l'erreur et/ou l'échec font parti intégrante du jeu, plus vite on aura de chance d'avancer ! 

Il y a différents types d'erreurs :

• Niveau 1 : la petite erreur. Il s'agit des toutes petites erreurs techniques.  Autrement dit, ce sont toutes ces petites choses qui peuvent être rectifiées rapidement. Ce type d'erreur ne risque pas de nous impacter émotionnellement. Ces petites erreurs peuvent s'expliquer par une compétence à consolider, un petit état de stress ou une erreur d'inattention dûe à manque de concentration. Bref, rien de grave ! 

• Niveau 2 : L'erreur moyenne. C'est une erreur qui va provoquer un impact émotionnel modéré comme la colère, la peur, un début de panique ou un excès de contrôle qui entrainera une certaine rigidité dans la gestion de l'erreur. Dès que tu t'aperçois de ton erreur, tu passes d'un état de concentration sur l'action à venir à un état d'évaluation de ton erreur, autrement dit tu prends conscience de ton erreur. C'est à ce moment-là que l'impact émotionnel peut entrer en jeu. A cause de cet impact émotionnel, la gestion de l'erreur risque de devenir beaucoup + difficile. Elle risque de te déstabiliser et te déconcentrer. 

• Niveau 3 : L'échec. Dans le cas de l'échec, l'impact émotionnel est souvent énorme. Les émotions et la gestion de l'échec vont être très difficiles, voir impossibles à gérer dans les premiers temps. En fait, le décalage entre tes attentes et le résultat que tu as obtenu est si important qu'il va provoquer un choc tel que tu peux te retrouver totalement déstabilisée, parfois paniquée, déprimée. Les dégâts d'un échec ne sont pas à négliger, parce que les conséquences peuvent être dramatiques sur toi, ta vie, ton travail.  

De manière générale, on gère comme on peut les erreurs ou les échecs et leurs dégats après coup. 

Ce qui est rigolo, c'est que la préparation mentale est très largement admise dans le monde du sport. Et si peu dans nos vies pro ou perso. 

Pourtant, je suis persuadée que l'on néglige bien trop l'aspect mental et ses impacts.

Alors oui, comme un athlète tu peux entrainer ton mental à mieux gérer les obstacles, les erreurs et les échecs pour continuer à avancer. 

Monter sa boite et vivre décément de son activité est une performance au même titre qu'un athlète. Et pour être performant, il est essentiel d'apprendre à gérer son mental !

Avec des outils adéquates, tu peux réussir à gérer ce genre de situation.  

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